Fumigène c’est un Mag papier, le site internet, une équipe… Mais c’est aussi une série d’interventions en milieu scolaire, en maisons de quartiers, en prison …
Toute l’année, nous venons à la rencontre de jeunes à travers la France pour des discussions autour de l’image, des initiations médias …
Cette semaine, nous sommes à Genève pour la deuxième année consécutive. Pendant une semaine, nous accompagnons un groupe de 14 élèves du Cycle d’Orientation de Montbrillant, pour qu’ils réalisent des reportages photos à travers la ville. Ils vont à la rencontre des passantes et des passants avec des sujets qu’ils choisissent eux même.
Voici le photo-reportage : Le Street Art dans les rues de Genève
Lyrics et photos : Mélissa B. et Chloé Z.
Nous sommes allées à la rencontre de deux personnes travaillant à Genève pour les questionner sur leur vision de l’art de rue.
Cristelle a la trentaine et vit en Suisse. Elle travaille dans une chocolaterie au coeur de la gare Cornavin.Elle aime assez bien les tags dans les rues mais pas tous. Cristelle ne fait pas trop la différence entre les tags, souvent illégaux et les graffitis qui sont la plupart du temps légaux.
Gina, également la trentaine, vient de France. Elle travaille dans une boulangerie de la gare. Elle n’aime pas les tags et ne connaît pas la différence entre tag et graf mais elle sait que l’origine de cet art vient des Etats-Unis.
A Genève, il n’existe pas de brigade anti-graffitis mais il existe une brigade anti-tag qui nettoie les tags existants et surveille les murs des rues; ainsi; elle prévient des invasions de tags et les fait disparaître dans les 24 heures.
Christelle et Gina ne connaissent pas cette brigade mais elles estiment que ce serait bien de le savoir. Il y a peu d’espace d’expression libre de cet art pour les jeunes. Cristelle serait favorable à ce genre de lieux. Par exemple, en janvier 2017, des panneaux blancs ont remplacé les panneaux publicitaires abandonnés pour laisser place à l’expression libre de la population dans quelques rues de Genève.
